SAINT-COME-DU-MONT

Situation géographique

La commune s’étend sur une superficie de 1291 ha. Deux cours d’eau traversent la commune, tout d’abord la Douve qui est également la limite communale au sud et à l’ouest puis la Jourdan qui baigne le sud-ouest du territoire communale. Le bourg qui est situé à une hauteur de 30 m (au pied du château d’eau).

Saint Côme du Mont est une ancienne Priorale. Son église dépendait de l’abbaye de CLUNY. Seule l’église aujourd’hui nous rappelle ce passé.

Vers l’an 428-429, SAINT-GERMAIN d’AUXERRE dédia la paroisse au Saint « Côme ».

La commune est construite sur l’emplacement d’une cité gallo-romaine « CROCIATONUM CAPITAL DES UNELLI » nom figurant et encore inscrit sur la pompe à eau se trouvant sur la place de l’église.

La rivière que l’on appelle aujourd’hui « La JOURDAN » coule sur l’ancien tracé et lit de la rivière d’OUVE. A cet emplacement, GEOFFROY  DE HARCOURT décida la construction d’un Fort au XII ou XIII siècle. Il fut érigé afin de se protéger notamment du nord de la région (Valognes & Cherbourg) car on y craignait des débarquements anglais. Cette forteresse commandait l’accès vers le Cotentin. Elle fut l’objet de nombreuses batailles durant la guerre de cent ans .Elle fut détruite en 1598.

Autre défense non négligeable de Saint Côme du Mont  jusqu’au XVIIème : ses marais.

Saint Côme du Mont pendant la seconde guerre mondiale

Au lieu-dit « les ponts d’Ouve » en juin 1940, l’invasion allemande a pu être retardée de 3 jours.

En 1942, les allemands ont inondé une grande partie du bassin de la Douve en empêchant la fermeture des écluses (à la Barquette). Ils détenaient également le clocher car il était pour eux un moyen de surveillance efficace sur les alentours.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, des milliers de parachutistes sont tombés sur nos communes afin de nous libérer de l’invasion allemande. Ces parachutistes appartenaient à la 101ème Airborne , ils eurent presque 50% de pertes. Chaque parachutiste tombé sain et sauf à terre devait impérativement se cacher chez l’habitant. Ce qui fût le cas pour le lieutenant JUDELS  que M. &MME Lemarchand cachèrent dans leur ferme faisant l’angle de la route de HOUESVILLE  et de la RN 13. Afin de remercier la commune, MME JUDELS (mère) créa un dispensaire, envoya des denrées rares. Après-guerre MME JUDELS fût promise au rang de marraine de St COME et la place de l’église porte le nom du lieutenant  JUDELS.

Au carrefour de la route de St Marie du Mont et de l’AMONT, un homme périt carbonisé dans son char, d’où l’appellation du « carrefour de l’homme mort ». Le clocher de l’église s’écroula le 8 juin 1944 à 7h05 jour de la libération de St Come. Il fut détruit par  l’occupant afin que nos libérateurs ne puissent s’en servir à leur tour.

L’Enseignement

Il faut savoir qu’en 1900, on pouvait dénombrer  70 élèves ceci additionnant l’école des filles est des garçons ; l’école mixte n’étant pas encore d’actualité. L’école des filles datant de la fin du XVIIIème siècle tandis que celle des garçons se trouvait à côte de la mairie. En 1987, il n’y a plus que 37 élèves scolarisés à St Côme car certains parents ont fait le choix d’inscrire leurs enfants dans le privé. En 1991 il n’y aura malheureusement  pas de rentrée, l’école est fermée, les effectifs étant devenus insuffisants. Désormais, les élèves vont donc à CARENTAN, un service de ramassage scolaire est mis en place. L’école fait aujourd’hui office de salle des fêtes.

La Population Saint Cômaise

En 1861 la commune compte 845 habitants. On assiste ensuite à une forte baisse dû aux différentes guerres  et diverses épidémies. A la fin du XIX ème siècle l’exode se fait vers Carentan. L’industrie se développe pour permettre l’exportation vers l’Angleterre à partir du port aménagé sous l’impulsion de Mosselman.